Des Chips et du Rosé

Mon avis : Les amis de mes amis sont mes amis. Alors quand j’ai entendu dire que Roberto Carlos Lange, l’homme à la tête du projet Helado Negro, était un ami de Devendra Banhart et que ce dernier apparaissait même en guest (en compagnie d'un membre de Mouse on Mars et d'un Bear in Heaven ) sur cet album, je me suis plongé immédiatement dans cet "Invisible Life". Bonne pioche, j’ai envie de dire, car même si l’album n’est pas parfait, ce mélange de rythmes électroniques et d’ambiances tropicalia, latino, sud-américaines, avec ce chant hispanique associé à des sonorités electronica suffit à mon bonheur et pourrait bien faire le vôtre, qui sait ? Artistes similaires : Devendra Banhart... Label : Asthmatic Kitty Records Ecouter : deezer + spotify + bandcamp Note : [7.4] Critiques : COS

Mon avis : Album vraiment étrange que cette bande originale écrite pour le film "Berberian Sound Studio" sorti le 3 avril 2013 au cinéma. Un film hommage au cinéma d'horreur italien des années 60/70 (le giallo), et plus précisément à ces hommes et femmes de l’ombre, véritables artistes et artisans du son qui travaillaient sur l’habillage sonore des films de genre. Pour cette B.O, Broadcast sort le grand jeu, nous plongeant véritablement dans l’ambiance de ce film, avec des titres parfois assez terrifiants, dignes de l’époque du giallo avec des parties d’orgues, de clavecin, des voix fantomatiques, le tout entrecoupé de sons du films, de cris, d’effets sonores, de borborygmes, de voix, de bruitages qui rendent très palpable une atmosphère que l’on imagine forcément terrifiante. Du beau travail. Artistes similaires : Ennio Morricone, Gianni Ferrio, Bruno Nicolai, Riz Ortolani... Label : Warp Ecouter : spotify Note : [8.3] Critiques : The drone + Mouvement.n...

Mon avis : Révélation de la toute fin d’année 2010 avec " She Was Coloured In ", Solar Bears (qui, rappelons-le, tient son nom à un film de Tarkovski ), revient en 2013 avec à peu près les mêmes arguments, soit un amour certain pour les ambiances cinématographiques et les BO des années 70/80, quand on usait et abusait de claviers et autres synthétiseurs analogiques en tout genre. Amateurs d’ Ennio Morricone , George Delerue , sans doute aussi de Georgio Moroder et de François de Roubaix , nos deux écossais signent encore une fois un album très plaisant, un joli exercice de style qui aurait sans doute cartonné à la fin des années 90, à l’époque des premiers Air et des compilations "Source Lab" ( Ollano, Alex Gopher , Bang Bang , etc..) mais qui, malheureusement, (pour eux) sort en 2013 dans un relatif anonymat. Artistes similaires : Boards OF Canada, M83, Air, Georgio Moroder... Label : Planet Mu Ecouter : spotify + deezer Note : [8.1] Critiques...

mon avis : La pochette est moche, ça c’est sûr. La musique quand à elle est nettement plus attrayante et évolue sensiblement par rapport au précédent album, le très réussi "Boys and Diamonds". Le duo suédois délaisse ici les rythmes africains ou caribéennes pour une électro pop froide et mélancolique 80’s, façon Italian Do it better ( Chromatics , Glass Candy , Desire …). Si quelque titres valent le détour, "FM Sushi" reste quand même un album gentiment banal mais suffisamment agréable dans les mélodies et dans les refrains pour que l’on s’y attache et que l’on ait envie d’aller au bout... et même pourquoi pas de se mettre de côté les meilleurs morceaux pour une soirée entre amis. Artistes similaires : Chromatics, Glass Candy, Desire... Label : Time No Place/Module Ecouter : spotify Note : [7.3] Critique : popingays

Mon avis : Sur son nouvel album, Rachid Taha zoome sur Oum , et on a très envie de le suivre sur ce très bon single mais aussi sur tout le reste de l’album, entre rock et musique arabe, soit ce qu’il sait faire de mieux depuis ses débuts en solo à l’aube des années 90. La voix toujours aussi enrouée, le sens du flow toujours aussi aiguisé, Rachid Taha continue de sortir des albums de manière plutôt régulière mais avec à chaque fois avec des orientations musicales différentes. Si "Bonjour", son précédent (2009) écrit avec Gaétan Roussel , était plutôt pop et plutôt moyen, ce dernier s’avère quant à lui, être un très bon cru, remontant au racines du blues, du rock et même du reggae avec toujours comme fil conducteur l’orient. Artistes similaires : Carte de séjour... Label : naïve Ecouter : deezer + spotify Note : [7.8] Critique : la musique à papa

mon avis : Se plonger dans la compilation de Bernard Lenoir c’est d’abord se souvenir avec nostalgie d’un autre temps, sans internet, de ces soirées passées bien calé sur France inter, à attendre le premier titre de la playlist (sans transition et en blind-test !) pour découvrir des nouveautés que l’on ne pouvait écouter que là et pas ailleurs... tout en feuilletant  les inrocks les mercredis soir. Ecouter la compilation de Bernard Lenoir c’est se rendre compte que ses coups de cœur n’étaient pas toujours partagés ( The Franck & Walters, Compulson, The Wedding Present, Suede …) mais que globalement le Monsieur a ouvert notre culture musicale comme aucun autre. Ecouter la double compilation de Bernard Lenoir c’est avoir la confirmation que "Leave Them All Behind" reste une sacrée tuerie et que le shoaegaze de Ride a toujours été bien plus excitant que celui de My Bloddy Valentine . Ecouter la compilation de Bernard Lenoir c’est un peu comme regarder un album ...

Mon avis : La BO de Drive dont son succès au titre "Nighcall" de Kavinsky mais aussi à celui de College , le très beau "A Real Hero", paru rappelons-le, initialement sur un EP de 2010. Projet issu du collectif Valerie , College sort là son 3ème album depuis "Secret Diary" paru en 2008. Et dès le départ, on a senti chez ce garçon un amour sans fin pour les sonorités synthétique froides et les boites à rythmes minimalistes. Depuis, rien n’a changé ou presque, et c’est sans surprise que l’on découvre ce nouvel album fait du même bois que les précédents, avec en tête des images vieillies de films ou séries des années 80. On pense encore et toujours à K2000, à Miami Vice, à Jacno , aux films de John Carpenter, Dario Argento, De Palma, Cronenberg ou a des japoniaiseries, à des choses plus obscures qui refont tout doucement surface. Si l’on aime ce label, ce type de son et ce style, on appréciera sans doute les compostions instrumentales et simples de Co...

Mon avis : Le nouveau Low , écouté en advance il y a quelque temps, m’avait laissé un peu sur ma faim. Après avoir mis sagement l'album de côté durant quelques semaines, je retourne donc à "The Invisible Way" pour découvrir finalement un album moins agaçant qu’il ne m’avait paru la premier fois. Ouf ! Même s’il y a certaines chansons ("So Blue", par exemple) qui me fatiguent un peu plus vite que les autres, globalement l’album écoute avec un certain plaisir, mais sans que l’on retrouve pour autant l‘intensité des premiers Lps. Nostalgie, nostalgie... En tout cas, "The Invisible Way" me rabiboche un peu plus (après le très bon c’mon , 2011) avec un groupe qui m’avait déçu avec "Drums & Guns" et d’autre productions nettement plus dures dans les années 2000. Artistes similaires : Smog, Palace, Will Oldham, Lambchop... Label : Sub Pop Ecouter : deezer + spotify Note : [7.2] Critique : le canal auditif + bon pour les oreilles + Al...