Des Chips et du Rosé

Avis : La douceur du jour est signée Julie Peel, une jeune franco-canadienne repérée notamment sur une compilation dédiée à des reprises de Neil Young. En 2010, elle se dévoilait sur un premier album charmant comme tout, dans un style pop folk assez classique mais qui ne manque pourtant pas de charme. Tour à tour enjouées, mélancoliques, tantôt acoustiques, tantôt carrément rock, les chansons de Julie Peel charment par leur élégance et par les douces mélodies qui s’égrènent au fil des titres. Avec retenue et modestie, Julie Peel signe là un album assez conventionnel, sans grande surprise, mais qui viendra sans problème rejoindre le précieux cercle des "artistes féminines à guitares" citées ci-dessous. Artistes similaires : Emily Jane White, Essie Jain, Alela Diane, Edith Frost... Label : ocean music Ecouter : Spotify + deezer Note : [7.4] Critiques : mille feuille Julie Peel - "Living in a Movie" Music Video from Blood Bunny on Vimeo .

Avis : Ces gars-là ne sont jamais à court d’idée même si elle ne sont pas toujours très claires, Et c’est ce qu’on aime en général chez les groupes de pop-rock folk actuels à barbe et à fleurs dans les cheveux : qu’ils nous surprennent, qu’ils nous fassent voir du pays en 2CV, qu’ils nous emmènent sur des chemins de campagne que l’on aurait jamais osé pendre tout seul. Pour ça, les sympathiques et bordéliques américains de Akron / Family sont de vrais chefs ! Moins électroniques que Animal Collective, moins cérébraux que Iron & Wine, cette joyeuse bande de dingos sait faire rimer vieux riffs de guitare 70’s, chant choral dégingandé et balades folk cabossées dans des chansons fédératrices et psychédéliques, comme on aime en entendre aussi chez Devendra Banhart ou chez les récents The Phoenix Foundation,... mais en nettement moins destroy qu'ici. Et quand le groupe retrouve son calme, comme sur la fin, il sait aussi nous émouvoir. On les adore ! Artistes similaires : Sparklehor...

Avis : J’ai découvert Julia Stone sans passer par la case Julia et Angus Stone. Un bien ? Un mal ? Je n’ai sais rien. Je sais juste que je suis tombé sous le charme de cette fille mais surtout de sa musique et de son album "The Memory Machine". Sans son frère, la demoiselle livre des pop songs folkisantes absolument délicieuses, aux textes murmurés avec une voix suave, aux musiques pleines de romantisme vintage et de délicatesse. Car ici, on vous caresse toujours dans le sens du poil, et ça fait rudement de bien. Bien sûr la recette n’est pas neuve. Des tas de filles se sont déjà essayées à ce petit jeu-là, De Cat Power à Essie Jain, en passant par Emily Janes White, toutes nous ont eues, à un moment ou à un autre, avec leurs chansons désarmantes de fragilité. Cette fois, c’est au tour de Julia Stone de nous faire fondre avec ses douces rêveries si joliment mises en musique. Artistes similaires : Cat Power à Essie Jain, Emily Janes White, Mia Doi Todd... Label : Discograph E...

Avis : J’aime bien le nom du groupe, la pochette est vraiment sympa, et le buzz est suffisamment important pour qu’on attende quelque chose de cet album. Résultat des courses, même si tout n’est pas à jeter dans cette pop disco moderne, je dois bien avouer que globalement j’ai trouvé cet album assez ennuyeux et décevant. Comparativement à ce qu’on a pu entendre ces derniers mois (chez Zombie Zombie par exemple), Discodeine fait plutôt figure de "pop allégée", ne parvenant pas, d’une part, à sortir deux ou trois titres imparables, et d’autre part, à apporter quelque chose de réellement passionnant et stimulant sur toute la durée de disque. Le son est assez impersonnel, les chansons assez banales, pour un disque, au final, très sage, très propre sur lui, auquel il manque un peu de folie et un souffle d’originalité. Artistes similaires : Late Of The Pier, Metronomy, Vampire Weekend, Cut Copy... Label : Dirty Ecouter : Spotify + deezer Note : [5.0] Critiques : Chros elec...

Avis : Jonny, c'est la rencontre entre Norman Blake et Euros Childs, deux rescapés de groupes phares de l’époque qu’étaient Teenage Fanclub et les Gorky's Zigotic Mincy. Et une fois qu’on a dit ça est-ce qu’on a tout dit ? Oui, j’ai envie de dire car si cet album aux allures bien sympathiques, très pop early 60’s (tendance Beatles/Byrds) avec ses belles harmonies vocales, ses envolées mélodiques n’a, en soit, rien de bien désagréable, il ne va pas plus loin que le simple exercice de style propre et appliqué. La seule différence, peut-être, avec les originaux est que ces garçons ne jouent pas en costume cravate et qu’ils ne portent pas la guitare à hauteur de poitrine. Mais comme l’album est plutôt court, plein de fraicheur et que l’ambiance y est décontractée, on ne fera pas la fine bouche et on appréciera cet album en toute simplicité, comme un rayon de soleil fugace dans une journée de grisaille. Artistes similaires : Gorky's Zigotic Mincy, The Beatles, Byrds... Label : ...

Avis : Je dois bien avouer que j’écoute moins de hip hop aujourd’hui qu'e fin 90, début des années 2000, pourtant quand je tombe sur uen perle old school telle que ce "Apollo Kids", j’en consomme tout de suite plus que de raison. Car le hip hop moderne grassouillet, souvent noyé dans un r’n’b indigeste m’ennuie très vite, du coup j’ai bien du mal à trouver mon bonheur dans les productions actuelles. Ici, on ne trouvera que des bons vieux ingrédients, des beats et des samples pur soul (Millie Jackson, The Intruders, Roy Ayers…), un son un peu crade et puis le flow impeccable et percutant de Ghostface Killah. Côté featurings, Ghostface Killah s’est entouré de pas mal de monde, surtout ses potes du Wu-Tan : Man, U-God ainsi que GZA et Raekwon. Les titres avancent tout seul, c’est assez varié, c’est plein d’idées, ça groove à 200%. I like ! Artistes similaires : KRS-One, Wu-Tang Clan, Mos Def, OutKast... Label : Def Jam Ecouter : Spotify + deezer Note : [8.4] Critiques...

Avis : Ayant vraiment adoré le précédent album de The Radio Dept, le lumineux " Clinging To A Scheme ", je ne me voyais pas passer à côté de cette compilation de singles et de raretés proposées par le label Labrador en ce début 2011. L’occasion pour moi de trouver confirmation dans ce double Cd que The Radio Dept. c'est décidément très bien. Avec leur style shoegaze brumeux, leur voix éthérées, leurs mélodies fragiles, leurs beats métronomiques et leur son plein de reverb’, très vite identifiable, The Radio Dept. revient sur les dix années écoulées en proposant des titres qui ne dépareillent pas de ce que l’on a pu entendre sur "Clinging To A Scheme". Et avec le recul, on peu même voir dans cette collection de vieux titres les "brouillons", voire mieux, de ce que l’on trouvera sur leur génial album. Et si ‘on ajoute à tout ça quelques reprises fameuses de The Go-Betweens et autre Sade, vous comprendrez que cette compilation se révèle vite indispensa...

Avis : Une sortie Versatile n’est jamais à prendre à la légère, surtout quand c’est Gilb’r qui est aux manettes et qu’Etienne Jaumet ( Zombie Zombie ), mais aussi David-Ivar, Bertrand Burgalat ou encore Quentin Rollet (saxophone) rodent dans les parages. The Big Crunch Theory, composé de la chanteuse franco-suédoise Lisa Li-Lund et donc de la moitié de Château Flight, démarre tout doucement en mode "Au revoir Simone" avec voix de filles en choeur, synthés analogiques et jolies mélodies pour, au fil des titres, aller vers quelque chose de plus personnel. L’album donne finalement sa pleine mesure à partir du titre "The Strangest Heart In Romania" qui annonce un final nettement plus sombre, nettement plus electro. La suite est à l’avenant, avec un "637" qui sonne très Zombie Zombie, ce qui n’est évidemment, pas pour me déplaire. Vous l'aurez compris, "1992" un bel album, varié, super agréable et qui ne va pas quitter ma playlist de si tôt. A...